Le choix nous donne un sentiment de liberté, pourtant, dans nos sociétés de surconsommation, trop de choix peut nuire à la prise de décision.
C’est le paradoxe de l’abondance.
Devant trop de possibilités nous sommes comme paralysés, que ce soit devant des paquets de céréales ou un programme télé : zapette en main, les décisions pourtant sans importance deviennent difficiles à prendre.
On retrouve ce refus du choix chez de nombreux hommes célèbres : Avez-vous remarqué la tenu de Steve JOBS ou de Barack OBAMA ? Pourquoi porter les mêmes vêtements chaque jour ? Tout simplement pour éviter d’occuper son cerveau sur ce genre de considérations au final sans importance.
Si le jean bleu et le pull col roulé noir sont des vêtements dans lesquels je me sens bien pourquoi changer ? Peut être que le pull V serait mieux ? Ou un jean noir ?
Même une chose aussi basique que s’habiller le matin est une source sans fin de réflexion devant un choix qui devient démentiel. Du coup fleurissent un peu partout sur la toile (non je ne citerai personne) de vrais névroses du look et des bloggeuses qui finiront un jour étouffées sous leurs fringues.
La trop grande diversité de l’offre renforce l’indécision et provoque même une certaine insatisfaction : celle de ne pas avoir fait le meilleur choix, d’être passé à côté de quelque chose, en effet même si le produit choisi est satisfaisant, il y avait peut être mieux, je n’ai pas tout testé.
Nos attentes augmentent au rythme ou le choix augmente.
Et si on disait STOP et qu’on se demandait ce qu’on veut réellement plutôt que ce qu’on pourrait avoir ?
Intéressant 🙂
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