D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu une relation complexe aux objets.
Il ne s’agit pas de sentimentalisme à outrance puisque mes souvenirs doivent se résumer à 3 albums photos et que 2 fois déjà j’ai déménagé en vendant l’intégralité de mes meubles et en emmenant avec moi seulement quelques cartons d’objets personnels (en plus des enfants et autres poissons rouges bien évidemment)
Je ne suis donc aucunement une conservatrice passéiste vivant dans son musée mais plutôt une perfectionniste légèrement psychorigide qui a tendance à ne pas utiliser ce qu’elle aime mais à le conserver pour plus tard (c’est à dire pour le moment ou, au choix, la chose sera démodée, abimée, plus à mon gout, …) oui je sais … c’est navrant !
Le déclic de ma démarche minimaliste a eu lieu au mois de mars lors de mon voyage en Thaïlande. J’avais passé des semaines à préparer la valise idéale, à envisager toutes les éventualités, à craindre d’oublier quelque chose d’important.
Une fois sur place, je me suis pourtant aperçue que, comme à chaque fois, j’avais emmené beaucoup trop de choses et que finalement, tout ou presque pouvait se trouver sur place facilement, même au bout du monde.
Le fait de passer 2 semaines dans un univers si différent et avec pour seuls biens mes objets préférés, soigneusement sélectionnés pour gagner le droit d’entrer dans ma valise, m’a procuré une réelle sensation de liberté. Cette sensation, je l’avais ressentie une fois déjà, lorsque changeant radicalement de vie, j’avais atterrie provisoirement dans un studio d’une trentaine de m2 quittant une maison de 150m2.
Et là … le déclic ! Moins je possède de choses plus je les utilise et plus je les apprécie et surtout … plus je fais de choses.
Je viendrai donc sur ce blog régulièrement faire un compte rendu de mon cheminement sur les routes du minimalisme.