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LA ROUTE EST ENCORE LONGUE : MON SHOESING !

Petite incursion dans mes placards aujourd’hui, avec un thème hautement problématique me concernant … J’ai nommé : Mon shoesing !

Lorsque j’ai commencé ce voyage minimaliste je détenais plus de 50 paires de chaussures dont une grande majorité n’avaient jamais aperçu un trottoir (trop de talons, pas mon style, trop douloureuses et même trop petites _ oui j’ai déjà acheté des chaussures trop petites pour moi, peut être en espérant perdre une pointure, je ne sais pas). Enfin le constat est clair j’ai un vrai soucis avec les escarpins, les bottines, les peep toes, les sandales, les bottes, les baskets, les compensées, les groles en général quoi !

Faisons donc le point après quelques mois de simplification. Histoire de ne pas m’emmêler les stilettos, sont exclues de cette sélection les chaussures purement estivales qui sont rangées dans une boite en haut de l’armoire (elles doivent être 6 ou 7, tongs, sandales, …) et qui subiront mes foudres surement au mois de mars lorsque je m’envolerai vers des destinations plus clémentes 😉

Photo de famille donc :

20141004_162459Courage fuyons ! Il y a encore foule !

On commence par mes essentielles ! Les bottines à talons (pas trop haut) pratiques pour user le bitume au quotidien. Après un tri drastique, nous resterons donc pour l’instant à 4 paires : De gauche à droite : mes Texto cloutées adorées (mais qui commencent à fatiguer), mes Jeffrey Campbell Lita Spike (moins faciles à porter au quotidien mais tellement jolies), les petites nouvelles : bottines cavalières à talons Texto qui auront pour but de succéder aux premières en fin de vie et enfin une paire de petites bottines talon fin (je ne sais plus d’où elles viennent)

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Les chaussures de fifilles ensuite (oui on peut être minimaliste et aimer péter la night en mode girly) alors là il y a eut un tri drastique ! Il reste donc 6 paires, ce qui peut paraître beaucoup mais les 6 sont quasiment neuves et surtout … Surtout … je peux marcher avec ! Il serait donc dommage de se séparer de ces beautés ! Par contre interdiction formelle d’en racheter avant un bon moment !

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Regroupement de catégories : les bottes et baskets.

Nous avons donc, une paire de baskets compensées cloutées ASH, une paire de baskets Reebook, une paire de bottes beiges Paris Texas et une paire de botte noires Paris Texas.

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Elles sont virées : Ces 4 paires n’ont pas survécu à cet article et ne regagnent donc pas la penderie : Bottines beiges texto (impraticables) Très très mauvaise imitation de Jeffrey Campbell (dicton du jour : le faux c’est pas beau) Bottines poilues (mais pourquoi ai-je acheté ce truc ! un revival yeti peut être) et enfin les sandales italiennes orange … oui orange … no comment !

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Nous voilà donc à 14 paires de chaussures (sans compter celles d’été) sur plus de 40 paires à la base juste dans ces catégories. Je suis bien consciente que c’est encore énorme mais je ne souhaite pas pour autant me séparer d’article que j’aime et utilise. Le but sera par contre de ne pas les remplacer toutes quand leur heure sera venue !

Quel pourrait être mon shoesing minimaliste idéal ? Celui qui couvrirait mes besoins quelle que soit l’activité ou la saison …

2 paires de boots noires à talons larges (6/8 cm)
1 paire de bottes motarde noires plates
1 paire de bottes noires hautes à grand talon
2 paires de soirée (sandales, peep toes)
1 paire de baskets montantes
1 paire de baskets compensées (j’ai mal aux mollets quand je marche trop à plat)
1 paire de tongs
1 paire de compensées d’été

Ce qui ferait donc 10 paires, chaussures d’été incluses … to be continued 😉

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Pourquoi le minimalisme

Pour clarifier ma relation aux objets : oui je suis une droguée des objets, à tel point que j’évite d’utiliser les objets que j’aime (oui oui c’est tordu …), car si je les utilise, ils vont s’user, donc je ne les aurai plus, donc je serai malheureuse (voilà voilà …) donc je ne les utilise pas ou le moins possible (histoire de voir si je suis malheureuse tout de suite). Je précise que cet étrange comportement est valable pour une grande majorité de mes possessions (vêtements et chaussures que je conserve pieusement jusqu’au jour ou ils ne me plaisent plus, produits de beauté que j’utilise pour les grandes occasions et qui du coup sont périmés au bout de 3 applications, vaisselle pour recevoir alors que je ne reçois quasiment jamais, j’ai encore ce weekend repêché un grille pain tout neuf pieusement entreposé dans mon cellier depuis 4 ans … verdict, défaillance électrique, il fait sauter les plombs de l’appart). Maintenant j’achète peu mais au moins j’en profite.

Pour calmer mes angoisses financières (bah oui une petite névrose ici aussi) ! Je veux arriver à un stade ou il me serait financièrement possible de racheter l’ensemble de mes possessions d’un coup (si une loi des séries sans fin s’abattait sur ma modeste demeure). Pour arriver à ce but ultime il faut également que l’ensemble de mes possessions corresponde à mes essentiels … est ce que je rachèterait une console de jeux en cas de redémarrage a zéro … non … mais bon ça je la garde encore un peu pour l’homme … lol. Cette approche financière calme aussi mes angoisses citées dans le point numéro 1, plus rien n’est grave, ce n’est QUE matériel.

Pour faire le ménage à la vitesse de Wonder Woman ! Je déteste la saleté mais je n’ai pas envie de consacrer ma vie à faire le ménage ! Une console vide se nettoie beaucoup plus vite que la même console avec bibelots, bougies, vase, papiers en tout genre … CQFD

Parce que finalement je ne suis pas plus heureuse avec 300 DVD et un disque dur multimédia, que le film qui me fait envie vient juste de sortir en salle et que me faire une toile sera un vrai moment de plaisir. Parce que je ne lisais pas avec une bibliothèque remplie et que je dévore tout ce qui me tombe sous la main depuis que je me suis séparée de ces livres « qu’il faudrait que je lise ».

Parce que je ne me sens jamais autant « MOI » qu’au bout du monde avec une petite valise.

Le destin de la boite vide

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Pas de publication ces derniers jours … et pour cause … j’écope !

Un dégât des eaux m’a fait prendre conscience si il en était encore besoin des contraintes de la possession.

 

Réflexions d’un esprit noyé torturé :

Ayant toujours aimé l’ordre, je collectionne assez facilement les boîtes … hors quand on minimalizzzzzze on vide des boîtes ! La question se pose alors du devenir de ces dites boîtes, qui, bien que charmantes ne pourraient éventuellement servir qu’à restocker des trésors du bordel (No way … vade rétro Satanas !).

Donc … ON JETTE LES BOITES !

Par contre quand toutes les boites seront jetées que faire de la boite ultime ? la boite qui contient toutes les boites ? Mon appartement !

Je peux en effet débarrasser des milliers d’objets, ne garder que le strict minimum pour m’éviter au maximum les contraintes matérielles, vivre avec un futon et une valise mais ce qui est le plus contraignant à posséder c’est bien notre logement (obligation d’assurance, risque de dégâts des eaux, d’incendie, travaux, factures, …).

J’ai fait le choix d’être propriétaire (à ce stade avec ma banque pour moitié) dans le but de justement me débarrasser de la charge financière du loyer ou crédit d’ici quelques années. Cependant les considérations matérielles et financières liées à ce logement ne s’arrêteront jamais (travaux dans la copropriété, rénovations, réparations, réflexion à d’éventuelles améliorations).

Je ne pense pas à ce stade que la location à long terme soit une meilleure option du fait des cumuls de loyers à perte et des soucis tout aussi réels pour le locataire en cas de dommage, de travaux long à réaliser, des histoires de cautions, de remise en état, de préavis ….

Finalement je ne vois de liberté sur ce plan que dans l’itinérance ou la location de meublés sur de courtes périodes. Je ne sais pas si ma vie prendra cette direction un jour, je ne sais pas si j’arriverai à ne pas avoir besoin d’un lieu défini pour me sentir chez moi.

Ce serai en tout cas un bel aboutissement de parcours minimaliste : que le monde entier soit chez moi !

 

 

L’origine du mal

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu une relation complexe aux objets.

Il ne s’agit pas de sentimentalisme à outrance puisque mes souvenirs doivent se résumer à 3 albums photos et que 2 fois déjà j’ai déménagé en vendant l’intégralité de mes meubles et en emmenant avec moi seulement quelques cartons d’objets personnels (en plus des enfants et autres poissons rouges bien évidemment)

Je ne suis donc aucunement une conservatrice passéiste vivant dans son musée mais plutôt une perfectionniste légèrement psychorigide qui a tendance à ne pas utiliser ce qu’elle aime mais à le conserver pour plus tard (c’est à dire pour le moment ou, au choix, la chose sera démodée, abimée, plus à mon gout, …) oui je sais … c’est navrant !

Le déclic de ma démarche minimaliste a eu lieu au mois de mars lors de mon voyage en Thaïlande. J’avais passé des semaines à préparer la valise idéale, à envisager toutes les éventualités, à craindre d’oublier quelque chose d’important.

Une fois sur place, je me suis pourtant aperçue que, comme à chaque fois, j’avais emmené beaucoup trop de choses et que finalement, tout ou presque pouvait se trouver sur place facilement, même au bout du monde.

Le fait de passer 2 semaines dans un univers si différent et avec pour seuls biens mes objets préférés, soigneusement sélectionnés pour gagner le droit d’entrer dans ma valise, m’a procuré une réelle sensation de liberté. Cette sensation, je l’avais ressentie une fois déjà, lorsque changeant radicalement de vie, j’avais atterrie provisoirement dans un studio d’une trentaine de m2 quittant une maison de 150m2.

Et là … le déclic ! Moins je possède de choses plus je les utilise et plus je les apprécie et surtout … plus je fais de choses.

Je viendrai donc sur ce blog régulièrement faire un compte rendu de mon cheminement sur les routes du minimalisme.