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LES ESSENTIELS : N°1 FLATDOG ROOFRACK

Equiper un 4×4 n’est pas si simple qu’il y parait, surtout quand comme nous, on est totalement novices dans cet univers.

Pour chaque accessoire, il existe des modèles spécifiques pour les différents types de véhicule ou modèle et les équipements sont généralement assez cher.

On cherche donc en permanence le bon compromis compatibilité, fonctionnalité, prix …

La galerie est le premier gros achat que nous avons fait pour aménager notre Defender.
Pour pouvoir optimiser la surface du toit, il nous fallait un type de galerie bien spécifique.
Elle devait être plate avec des barre suffisamment larges pour bien répartir les charges

Quand je parle de gros achat, il faut savoir qu’on est proche des 2 000 euros sur ce type de produit.

Nous avons donc commencé par rechercher le modèle le plus connu en France sur les sites d’occasion.

Le produit étant très recherché, les tarifs restent élevés même en seconde main, il y a très peu d’offres et elles partent très vite (pas de possibilité d’attendre le weekend pour se déplacer si besoin).

Nous avons fait plusieurs tentatives qui se sont toutes soldées par des échecs. Entre les trop chères, les déjà vendues, les « le mec se fout carrément de notre gueule et nous sort un vieux truc qui n’a rien à voir alors qu’on vient de se taper 3 heures de route » et le 4×4 qui a rendu l’âme (enfin la boite de vitesse) en allant en voir une autre, c’était mission impossible !

En parallèle on essayait de trouver un équivalent d’une autre marque ou sur des sites étrangers.

C’est finalement en Angleterre dans le pays d’origine de El Traktor qu’on aura trouvé notre graal avec une galerie Flatdog de 2,73m de long, belle, solide et expédiée sans frais surprise (on avait un peu peur du passage en douane sur ce type de produit).

Elle nous aura coutée 810 £ (930 euros auxquels s’ajoutent 20% de TVA française ) soit 1 116 euros contre 2 039 euros pour l’équivalent vendu en France

Livrée directement au garage pendant la convalescence d’El Traktor, il nous restait alors à hisser ses 40 kg sur le toit et à la fixer.
Une formalité réglée en moins de 2 heures à 2 (disons 3 pour la monter la haut, c’est pas une petit gabarit El Traktor contrairement à moi)!

Enfin bref, on a une galerie et c’est la plus belle de toutes ! (oui je suis totalement objective et aussi totalement tombée amoureuse du logo crocodile !)

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Raph & Lyl’s

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Aménager un Defender : Etape 4 : Isoler phoniquement et thermiquement


On a déjà abordé ce point dans l’article Aménager un Defender : Etape 1, mais l’isolation tant phonique que thermique d’un defender est de base inexistante.
On ne se rend par forcément compte car on est habitué à des voitures ultra silencieuses et très bien isolées, mais c’est au point que l’on n’entend plus la radio passé 80 km/h et qu’au moindre gravillon projeté sur la caisse on a l’impression d’avoir percuté un truc.

Dès le début il était clair pour nous que nous ne souhaitions pas isoler totalement le véhicule.
La première raison est qu’il comporte pas mal de surfaces vitrées qui de toutes façons ne seront pas isolées, nous souhaitons aussi que la cabine de conduite ne craigne pas l’eau et préférons donc la laisser à nu (il y a déjà un habillage d’origine autour des socles de sièges et de la boite de vitesse) afin d’éviter l’humidité stagnante dans les matériaux isolants, enfin nous avons choisi de voyager en Afrique et si nous cherchons à améliorer le confort dans la partie arrière nous n’envisageons pas de chauffer le véhicule par exemple.
A partir de là nous avons choisi une double isolation. La première afin d’améliorer le confort acoustique du véhicule et la deuxième thermique.

Isoler phoniquement un Defender

Pour éviter l’effet caisse de résonance à l’arrière nous avons choisi de poser de l’alubutyl qui a pour effet principal d’absorber les vibrations des parties tollées du véhicule.
Son principe de fonctionnement : un poids important qui stabilise les surfaces. En effet bien que ne faisant que 2mm d’épaisseur, son poids est de 5kg au m2.
Ce produit, référence dans les aménagement de véhicule, est de plus très facile à poser. Présenté sous forme de rouleau adhésif et facile à découper il adhère parfaitement sur les surfaces lisses et dégraissées.
Assez cher à l’achat (environ 25 euros le m2), il n’est cependant pas nécessaire de recouvrir l’ensemble des surfaces, environ 50% des surfaces tollées couvertes suffit à garantir son efficacité.
(Bon par contre faut aimer le bleu et le look vaisseau spatial !)

Isoler thermiquement un Defender

Pour améliorer encore le confort et limiter les variations de température nous nous sommes mis en recherche du meilleur compromis en termes de matériaux.
Dans ce domaine il y a en effet beaucoup plus de choix que pour l’isolation phonique.
Mais après de longues recherches nous revenions toujours sur le même produit : l’Armaflex AF

On te liste ci-dessous les raisons de notre choix :

  • L’Armaflex AF que nous avons sélectionné ne fait que 10mm d’épaisseur, c’est le meilleur rapport épaisseur/isolation du marché. Et dans l’aménagement d’un 4×4 chaque cm compte ! Un isolant plus épais nous aurait fait perdre trop d’espace.
  • Il est facile à installer : sa surface autocollante adhère très bien (nous l’avons collé sur l’alubutyl) et résiste aux fortes chaleurs jusqu’à 85° (idéal sur les carrosseries), il est également très souple ce qui le rend résistant aux vibrations et facile à découper (beaucoup utilisent un cutter ou un couteau mais nous avons trouvé les coupes bien plus nettes avec de banal ciseaux … on vous laisse essayer !)
  • Il permet de lutter efficacement contre la condensation en jouant un rôle de pare vapeur et est imputrescible et antibactérien ce qui lui confère une excellente durée de vie.
  • Enfin, dernier point qui n’était pas dans nos critères initiaux mais qui a son importance dans un voyage en conditions extrêmes, il a une excellente résistance au feu (nous venons également de nous équiper d’un extincteur tant qu’on aborde ce sujet !)

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Raph & Lyl’s

Aménager un Defender : Etape 3 : Tenter de rendre étanche le Titanic

Assez rapidement après l’achat, nous nous sommes rendus compte que les histoires d’entrée d’eau des Defender n’étaient pas une légende urbaine.
Il existe même un guide de 35 pages, le Defender Water Ingress dédié spécifiquement à cette problématique, notamment lorsqu’on souhaite aménager le véhicule car dans l’utilisation initiale le concept était que l’eau pouvait rentrer certes, mais du coup elle pouvait aussi s’évacuer facilement.

Après avoir traité la rouille, il faut donc s’occuper maintenant de l’étanchéité

A ce stade 2 questions se posent :
Quelles sont les principales entrées d’eau d’El Traktor et à quel point souhaitons-nous le rendre étanche.

Premier test : le passage au karcher.
On examine la partie arrière et c’est plutôt la bonne surprise.
Une entrée assez importante derrière le siège passager (sous la fenêtre latérale) et quelques gouttes par ci par là mais rien de dramatique.
On passe à l’avant et là c’est une autre histoire !
On a désormais un Defender jacuzzi !
Les 5 cm d’eau au sol s’évacuent assez vite pendant qu’on écope le tableau de bord pour éviter que les fils électriques ne barbotent trop longtemps … Safe comme activité !

En premier lieu on décide donc de se concentrer sur l’avant de la bête histoire de ne pas finir électrocuté un jour d’orage…
Les 2 axes principaux à ce niveau sont les joints du pare brise et les volets, les deux petites zones qui s’ouvrent sous le pare brise pour laisser entrer l’air (oui oui c’est la clim vintage ! ça fonctionne moyen mais ça a un charme fou !)
Pour le pare-brise c’est tout vu puisqu’il a besoin d’être changé pour un impact, pour les volets on achète de nouveaux joints, on démonte, on gratte les anciens qui sont totalement décomposés et on nettoie avant de tout refixer.

Une fois cette zone traitée, on décide de se focaliser sur l’arrière puisque c’est la partie qui va être aménagée et donc isolée.
Naïvement on pense que les infiltrations viennent des fenêtres latérales. On refait donc les joints des vitres une première fois. Puis le joint de la fenêtre lui même. Puis le joint des vitres une deuxième fois… On décide de changer de tactique et on refait l’étanchéité du toit (la zone entre la cabine et l’arrière), on pense qu’on est bon … mais non le gars résiste.
Breaking news on vient de comprendre le problème est on va prochainement refaire au sikaflex l’étanchéité totale entre la partie haute et la partie basse du corps du 4×4.
Là si de l’eau entre encore je lui achète un sac étanche et je l’emballe !

Après tous ces efforts, on ne peut pas dire que le Def soit étanche.
Je pense qu’on va quasiment atteindre notre objectif sur l’arrière, par contre nous avons encore de grosses entrées d’eau à l’avant car nos alignements de portes ne sont pas bon.
La bonne nouvelle c’est qu’on n’a pas de portes à l’arrière ce qui nous simplifie grandement la tâche !
La question qui reste à trancher à ce stade est : est-ce que ça vaut le coup de changer les joints et les charnières de portes (ce qui représente un petit budget tout de même) ou on part du principe qu’on fonctionne en mode étanche à l’arrière et passoire à l’avant … on continue de réfléchir pour le moment !

Aménager un Defender : Etape 2 : Traiter la rouille et protéger

Une des caractéristiques principales du Defender « vintage » est d’avoir une fâcheuse tendance à rouiller.
C’est même une des premières choses à regarder lorsqu’on achète ce type de véhicule.
Les zones le plus sensibles sont le chassis (avec un risque majeur pour la solidité générale du véhicule) mais également d’autres endroits comme les bas de porte, les zones de jonction de la caisse ou les dessous de siège et plancher de cabine.
Le nôtre semblait plutôt sain à ce niveau.
Le chassis était très peu atteint et à été totalement traité au garage en préventif et au contrôle visuel les bas de porte étaient nickel.
C’est donc au moment du démontage qu’on allait découvrir si les zones non visibles nous réservaient de mauvaises surprises.

Comprendre la corrosion
La corrosion désigne la dégradation d’un matériau métallique par son environnement.
La conséquence de cette attaque est de faire retourner le métal vers sa forme d’origine, à un état naturel d’oxyde.
La corrosion peut être retardée mais jamais évitée !
Tous les produits métalliques finissent un jour par rouiller.
Si certains métaux et alliages subissent une corrosion limitée, fer et acier subissent une corrosion assez « agressive » qui peut remettre en question l’intégrité de la pièce touchée.

Rouille et corrosion galvanique
La rouille tout le monde connait, on visualise tout de suite cet aspect orange si caractéristique.
Elle est le résultat d’une oxydation quand le métal entre en contact avec de l’eau qui peut également être contenue dans l’air via l’humidité naturelle.
Cependant il faut savoir qu’il y a différents stades d’atteinte par la rouille allant de la simple corrosion de surface facile à traiter, à l’effritement ou feuilletage du métal jusqu’à la corrosion perforante (oui quand tu passes ta main à travers le chassis on peut dire que c’est perforant et c’est plutôt mauvais signe).

L’autre type de corrosion un peu moins connue c’est la corrosion galvanique (ou électrolytique).
Cette corrosion se crée par le contact entre 2 métaux ou alliages différents. Moins reconnaissable et moins courante que la rouille, elle est cependant très agressive. Cette corrosion est augmentée dans les environnements salins.

Quel type de corrosion pour El Traktor ?
Nous avons trouvé les 2 types de corrosion au démontage mais dans des quantités très raisonnables pour son grand âge.
La rouille classique était essentiellement présente dans les boites qui se situent sous les sièges conducteur et passager.
Pour la corrosion galvanique, nous l’avons découverte en retirant l’habillage qui était fixé avec des vis à travers la caisse.
Tous les points de contact entre les métaux se sont donc oxydés.

Comment traiter la rouille sur un Defender ?

  • Décaper : Après avoir tout démonté pour repérer les zones atteintes, la première étape est donc de supprimer la rouille en remettant le métal à nu. On attaque donc à la perceuse équipée d’une brosse métallique pour dégrossir et on termine à la brosse manuelle ou au papier de verre pour un fini le plus propre possible.
  • Dégraisser les surfaces à l’acétone afin de retirer toute trace de rouille
  • Traiter les zones atteintes à l’aide d’un produit stop rouille que l’on applique au pinceau. Nous avons utilisé du Rustol qui stoppe et stabilise la rouille en plus de servir de base pour application d’une peinture de finition et en avons passé deux couches.
  • Boucher les trous avec du Sintofer répare métal souple (oui le truc rose moche sur la photo c’est pas des malabars !) spécialement conçu pour les pièces en mouvement.
  • Peindre : Pour encore plus de protection sur l’ensemble de la caisse et même si les surfaces atteintes par la rouille ne seront plus apparentes une fois le véhicule aménagé, nous avons décidé de repeindre l’intégralité de l’intérieur de l’habitacle dans la couleur la plus proche possible de celle d’origine. Nous avons donc retenu la nuance cool 4 de chez Leroy Merlin

Au final cette étape nous aura pris pas mal de temps, mais il était important pour nous de partir sur une base saine et de profiter d’avoir le véhicule à nu pour réaliser ces opérations.
En effet une fois l’isolation collée et l’aménagement fixé ces parties ne seront plus accessibles alors on préfère prendre du temps et faire bien les choses.
Et au final on ne va pas se mentir le résultat est ultra satisfaisant !
On est encore loin du véhicule aménagé mais c’est une première petite victoire d’avoir un intérieur nickel !