En as-tu vraiment besoin ?

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Aujourd’hui on va parler d’un bouquin que je n’ai pas lu … #bloggueuseencarton !

Non en vrai on va parler consommation.

Ce livre a fait l’objet de plusieurs articles sur le net et fait actuellement un carton chez nos copains canadiens.

Il a été écrit par un comptable (ouais ça vend du rêve), mais pas n’importe quel comptable puisque Pierre-Yves McSween, chroniqueur, comptable et professeur, est un peu la star des comptables outre atlantique.
Genre le comptable hype qui vulgarise avec humour (oublies la chemisette à carreaux le cheveux gras et la sacoche en cuir … là on est plus dans la catégorie bucheron (pour le cliché local), surfeur ou globe trotteur … clairement le mec a l’air assez cool !).

Cette phrase « En as-tu vraiment besoin » est son mantra.
A travers son livre il la décline sur tous les thèmes de la vie courante, obligeant le lecteur à remettre en question son mode de consommation et à réfléchir à ses priorités financières et met en lumière l’incohérence de nos comportements en tant que consommateur.

Arrivé à ce stade de l’article vous vous demandez surement pourquoi je vous parle d’un livre que je n’ai pas lu …
Et bien tout simplement parce que le titre, cette petite phrase qui n’a l’air de rien, a été une révélation !

C’est exactement cette phrase là que me souffle mon subconscient depuis maintenant plus d’un an !
En as-tu vraiment besoin ?
Je ne l’avais jamais vraiment verbalisé mais c’est ça !
Je ne consomme pas si je n’en ai pas besoin ou si ça ne fait pas partie de mes priorités.

Ces derniers temps je me posais la question de la privation.
Est-ce que ma prise de conscience sur la société de consommation (mais aussi écologique) engendre chez moi privation ou frustration ?
Q’est ce qui fait que je suis passée en quelques mois de consommatrice lambda (qui rempli consciencieusement ses placards, qui fait du lèche vitrine le weekend et qui est constamment en recherche d’un petit truc qui agrémentera sa déco ou son look) à la fille qui fuit les magasins et qui ne consomme plus ?
Cette « non consommation » est-elle un effet de mode (oui le No Buy est à la mode) et est-ce que je vais me réveiller un matin en mode acheteuse compulsive pour rattraper mes mois d’ascétisme ?

Et au moment où j’ai lu cette simple phrase j’ai compris (oui je comprends vite mais il faut m’expliquer longtemps …).
J’ai compris que je ne reviendrais pas en arrière, que désormais je me connais, je connais précisément mes besoins et mes objectifs (à bientôt 40 piges il était temps) et le reste ne m’apportera rien de plus.

La consommation ne peut rien m’apporter, elle ne peut pas me rendre plus heureuse ni remplir ma vie. Seul ce qui comble un besoin ou qui permet de tendre vers un but précis peut être bénéfique.
Le désir de consommation n’a pas de limite et entraine donc le consommateur dans une spirale infernale : « si cet objet ne m’a pas rendu plus heureux peut être que le prochain le pourra ». NON.
Quand tu comprends de quoi tu peux te passer alors tu gagnes en liberté. Et finalement la liberté est peut être une bonne entrée en matière pour être heureux …

Alors la question est posée : De quoi as tu besoin ?
Mais surtout de quoi peux tu te passer ? Qu’est ce qui au final n’est qu’une habitude que tu traines depuis des années, un automatisme ? Qu’est ce que tu fais parce que les autres le font ? Ou parce qu’il faut le faire (l’avoir) ?

Les prochaines semaines nous aborderons donc certains domaines de consommation spécifiques et je vous expliquerai comment je me positionne sur chacun d’entre eux (et je vous rassure je suis complètement déraisonnable sur certains aspects) !

Bonne semaine !

4 réflexions sur « En as-tu vraiment besoin ? »

  1. Je change doucement ma façon de consommer parce que je réalise certaines choses à 40 ans passées…tu es moins pire que moi tu vois!
    En te lisant tu as exprimé clairement ce que je pense. Moi, la shoppeuse du samedi et du net, celle qui ne savait même pas ce qu’il y avait dans ses placards, celle qui essaie depuis des mois de finir tous les produits cosmétiques qu’elle a…eh bien, celle-là ne ressent aucune privation….
    que c’est bon de choisir!

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  2. Merci pour le parrage ! Je suis à peu près au même stade malgré quelques ratés mais je cerne mieux mon cheminement donc c’est ultra positif ! Au final tu m’as quand même donné envie d’acheter le livre sans l’avoir lu haha, je vais essayer de concentrer mes prochaines lectures plus sur la philosophie minimaliste plutôt que sur la pratique quotidienne avec des tips (je sais pas si je suis compréhensible) si tu as des lectures dans ce style n’hesite pas à partager :p

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    1. Ahah je vais faire critique littéraire de livres non lus … on tient un filon là 😂 tips? Euh … non j’ai pas 😕 ravie de te voir par ici en tous cas 😊

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  3. J’ai hâte de te lire les prochaines semaines : j’aime beaucoup ton approche, et elle me parle aussi. ça doit sûrement venir de l’âge (bientôt 40 ans, hein !). C’est vrai qu’au fil du temps, de mon côté, l’envie est tombée comme un fruit mûr. Je connais aujourd’hui les moyens de me ressourcer vraiment, et sais ne pas me faire avoir par le leurre de la conso stérile. Et ce qui est marrant, c’est que demeurent des essentiels. Comme, dans mon cas, d’avoir des chaussures hyper confortables (mal aux pieds !) et surtout conçues pour durer. C’est pas facile de trouver où consommer durable d’ailleurs (y a un créneau d’avenir là !). Mais de tâtonnements en tâtonnements, de vidages de placards et identifications des tenues minimales utiles pour moi et bonnes pour mon moral, j’en suis revenue à des basiques. Des lainages pour arrêter d’avoir froid. De la qualité pour que ça dure. Pas d’accessoires. Et goûter la vie puissance 1000.

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