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TO DO LIST PREPARATION VOYAGE : LES ASPECTS ADMINISTRATIFS : PHASE 1 TOUT QUITTER

Alors oui j’avoue ce n’est pas la partie la plus agréable du projet (et pourtant je suis assistante de direction donc l’administratif normalement je gère à peu près) mais si toi aussi tu veux t’installer dans cette cabane au large de Sumatra, il va falloir en passer par là !

Quand on parle voyage au long cours on pense itinéraire, préparation du véhicule mais beaucoup moins aux cotés administratifs … et pourtant c’est un vrai sujet, qui demande pas mal de recherches et surtout de s’y prendre suffisamment en amont.

Une fois à l’autre bout du monde, les démarches administratives seront beaucoup plus compliquées.

On va donc y aller point par point avec les différentes options selon les situations de chacun et on vous dira ce que nous on a choisi.

Que faire de son logement en France :
Si vous êtes locataires le plus simple est bien évidemment de rendre votre appartement . Les préavis sont de 3 mois pour les logements nus ou 1 mois dans les zones tendues ou pour les meublés. Cependant dans les zones de fortes tension certains prennent l’option de la sous location.

Si vous êtes propriétaire, la décision de revendre ou mettre en location est plus complexe.
De nombreux critères sont à prendre en compte. Votre souhait de vous réinstaller au même endroit après votre voyage, votre capacité de financement du projet, votre encours de crédit et le montant de vos mensualités, la valeur locative de votre logement mais aussi votre capacité à gérer d’éventuels soucis à distance et à avoir quelqu’un de confiance sur place en cas de problème.

De notre côté après 2 années de rénovation totale de notre maison nous avons pris la décision de la vendre à l’automne dernier.
Si la phase rénovation a été une très belle expérience, nous ne nous voyons pas forcément passer le reste de notre vie dans un endroit fixe. Nous n’avons aucune idée de ce que nous ferons à notre retour mais nous voulons avoir le moins de contraintes possibles. Nous souhaitons également ne pas avoir à gérer ce sujet pendant notre voyage. La maison a donc été vendue en quelques semaines et nous sommes installés depuis le mois de décembre dans un mobilhome au sein d’un camping ouvert toute l’année.

Que faire des meubles et de la voiture :
Là encore plusieurs options s’offrent à vous : stocker ou vendre

Pour la voiture, si vous décidez de la garder, il faudra trouver un endroit ou la stationner et garder une assurance minimum. Si vous décidez de la revendre, vous récupérez un capital immédiatement mais suivant votre lieu d’habitation, le retour sera plus compliqué.

Pour les meubles il existe désormais des solutions de stockage dans les entrepôts loués sur une durée plus ou moins longue. Attention de bien prendre en compte le coût du stockage sur la durée Vs la valeur de ce que vous stockez. Cette solution peut cependant être retenue si vous avez du mobilier de valeur.
Autre solution de stockage, gratuite cette fois, en se faisant prêter par un proche un grenier ou un morceau de garage. Essayez quand même de faire le tri avant histoire de ne pas encombrer la famille pour rien.
Enfin vous avez la possibilité de vendre vos affaires sur les sites de seconde main ou dans des dépôts vente. Il faut s’y prendre relativement en avance en commençant par les objets et meubles que vous utilisez peu souvent (si si il y en a beaucoup je vous promet). C’est un peu chronophage suivant la quantité de choses que vous avez mais ça permet de se détacher peu à peu du matériel !

De notre côté, nous avions déjà tout vendu il y a 4 ans avant de partir en Asie en sac à dos, forcément de nouveaux objets ont rejoint notre maison entre temps que nous avons pour la plupart revendus à l’automne dernier. Nous sommes actuellement en train de nous séparer des affaires que nous avions amenés dans le mobilhome.
Nous ne sommes pas matérialistes et avons peu de choses, finalement en achetant et revendant d’occasion nous n’avons aucune contrainte liée au matériel et pas de coût lié au stockage. Nous avons également vendu un véhicule.
Nous conservons donc un véhicule qui nous servira en cas de retour en France anticipé (et donc sans notre véhicule de voyage) et 3 boites de papiers et souvenirs.

Que faire de son job :
Et oui, c’est quand même une grande question.
Il existe de nombreuses solutions pour faire un break professionnel, cependant dans le cas ou vous bossez à deux, ce n’est pas toujours évident de faire coïncider 2 négociations salariales avec le calendrier des saisons des pluies !
La démission : C’est l’option la plus simple et rapide ! Relisez votre contrat, généralement il suffit d’un courrier recommandé avec un préavis de 3 mois et à vous la liberté ! Attention cependant la démission n’ouvre pas de droits au chômage le temps de trouver un nouveau job à votre retour.
La rupture conventionnelle : Il faut un accord avec votre employeur et celui-ci doit vous verser une indemnité proportionnelle à votre rémunération et ancienneté dans la structure (pas toujours simple à négocier donc). Contrairement à la démission cela permet d’ouvrir des droits à l’allocation chômage pour votre retour.
Le congé sabbatique (ou mise en disponibilité dans la fonction publique) : Il faut avoir plus de 36 mois d’ancienneté dans l’entreprise et sa durée va de 6 à 11 mois. Il peut se demander tous les 6 ans mais l’employeur peut refuser une fois votre demande et décaler votre départ de 6 mois. Un poste équivalent vous attend à votre retour.
Le congé création d’entreprise : Accordé pour une durée de 1 an renouvelable une fois, il vous permet de tester une activité professionnelle dans le cadre de votre voyage tout en ayant la sécurité d’un poste équivalent à votre retour.
On ne vous conseillera pas ici l’abandon de poste, compliqué à gérer aussi bien pour le salarié que pour l’employeur.
Règle numéro 1 pour gagner sa liberté : annoncer son projet bien en amont et faire les choses proprement 😉

Lorsque nous avons décidé de partir nous étions tous les 2 en CDI.
Pour Lyls c’est un congé création d’entreprise qui a été accepté et de mon côté une rupture conventionnelle car j’avais peu d’ancienneté dans le poste.

Impôts, factures, adresse, domiciliation et autres joyeusetés ….
Il faut bien différencier 2 choses en France : adresse postale et adresse fiscale (oui il faudra bien penser à faire votre déclaration d’impôts même au bout du monde).
Votre adresse postale peut être gérée assez facilement via une réexpédition de courrier chez un proche ou dans un entreprise de domiciliation.
Cependant il vous faut également une domiciliation fiscale qui ne peut s’établir que chez une personne physique qui accepte de vous « héberger » sur la période de votre voyage ou auprès du CCAS de votre ville de rattachement. Cette adresse sera votre adresse officielle pour l’administration française.

Il faut également anticiper les résiliations ou modifications de tous les contrats liés à votre logement (assurances, eau, électricité) mais aussi d’autres abonnements : Faut-il modifier son forfait téléphonique ? Changer de banque ? Résilier ou pas les abonnements loisirs (video, musique, …)

Comment on fonctionne sur ces points :
Une domiciliation auprès de Courrier du voyageur (French Office) pour notre entreprise
Une domiciliation fiscale chez un membre de la famille et la communication de cette adresse aux différentes administrations.
Pour les abonnements liés au logement, nous avons déjà tout résilié puisque nous vivons en mobilhome, l’assurance sera résiliée au 31 août.
Nous avons clôturé nos comptes bancaires et opté pour des banques en ligne sans frais à l’étranger, nous allons également modifier notre forfait téléphonique sur la base d’un forfait 2€ qui nous servira uniquement pour la validation des opérations bancaires ou réceptions de codes de validation envoyés par l’administration, nous avons également choisi de résilier notre abonnement Netflix (on devrait avoir mieux à faire que mater des séries !).

Et pour partir j’ai besoin de quoi ?
Et oui tu croyais que c’était fini et bien non ! il faut aussi prévoir ce dont tu auras besoin pour ton voyage !
On abordera ces points dans le prochain article !

Merci de nous avoir lu jusqu’ici !
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Raph & Lyl’s

TO DO LIST PREPARATION VOYAGE : SANTE : ASSURANCE, CHECK UP, VACCINATION, PHARMACIE, …

Avant de partir dans un voyage au long cours dans des pays n’ayant pas forcément le même accès aux soins qu’en Europe et dans lesquels des maladies différentes sont le quotidien des populations locales, il est nécessaire de se renseigner en amont et d’adapter aussi bien sa protection santé, que son schéma vaccinal ou sa trousse à pharmacie.

Bien évidemment on ne fait pas dans le risque zéro ou dans le au cas où, mais il faut prévoir les essentiels pour régler les problèmes courants et éventuellement pouvoir faire face quelques jours le temps de trouver une structure médicale.
On a déjà connu cette situation aux Philippines ou malgré la bonne volonté des locaux on se retrouvait dans des dispensaires sans matériel ni personnel formé et il a fallu attendre de changer d’île pour trouver une structure qui pouvait prendre en charge l’homme.

On va donc dans cet article aborder les différents thèmes en lien avec la santé.
Nous précisons ici que nous ne sommes pas professionnels de santé et que cet article est basé sur notre expérience personnelle et notre état de santé.
N’hésitez pas à demander l’avis de votre médecin si vous devez voyager !

Le check up avant de partir :

Cela parait simple mais les délais pour obtenir des rendez-vous chez certains spécialistes en France sont parfois tellement longs que c’est LE point à anticiper le plus !
Les rendez-vous à prendre dépendrons bien sûr de votre suivi habituel en France ou de vos pathologies.
De notre côté c’est gyneco pour madame et dentiste pour nous deux (non toi non plus tu n’a pas envie de te faire soigner une carie au milieu de la brousse j’en suis sûre).
Nous ne referons pas de contrôle ophtalmo avant de partir mais on emmène nos anciennes ordonnances (ça nous a permis de faire refaire en urgence une paire de lunettes à Bangkok).

L’assurance santé :

C’est un essentiel !
En partant sur une longue durée et hors Europe nous n’avons plus aucune couverture santé que ce soit pour les petit bobos ou les gros pépins. (assistance sur place, consultation à distance, remboursement des frais, transfert vers une structure compétente, rapatriement).

Nous sommes partis il y a 4 ans avec Chapka et la formule Cap Aventure et avons été très satisfaits du fonctionnement lorsque nous avons dû faire appel à eux aux Philippines.
Communications fluide, bons conseils, remboursement rapide, rien à redire (si ce n’est qu’ils n’avaient pas anticipé la pandémie mondiale mais nous non plus donc on ne leur en veut pas !) !
On envisage donc de miser encore une fois sur leur professionnalisme pour ce voyage ! A suivre …

La vaccination :

Avant notre départ en Tour du monde il y a 4 ans, nous avions fait un schéma vaccinal complet au centre de vaccination internationale Saint Louis à Paris (c’est d’ailleurs un bon plan budget si vous avez plusieurs vaccins à faire car ça chiffre vite).
Cette fois si nous n’avons que la fièvre typhoide à refaire.

Notre schéma vaccinal à ce jour :
Covid : 3 Injections (lui on s’en serait bien passés !)
Fièvre jaune : Valable à vie
Rage : pas de rappel mais deux injections à faire en cas de risque J0 et J3
Tetanos : 10 ans (2028)
Méningite : pas de rappel
Hépatite A & B : pas de rappel 
Fièvre Typhoide : 3 ans (2021) A refaire

La trousse à Pharmacie :

Notre raisonnement a été le suivant :
Bien que plus tout jeunes (lol) nous consommons très peu de médicaments en France.
Nous avons généralement à la maison de quoi soigner les 3 ou 4 trucs les plus courants et nous évitons la prise de médicaments de façon systématique.

Dans les endroits que nous traverserons nous trouverons des pharmacies au moins dans les grandes villes. Pour les pathologies basiques, il faut donc de quoi pouvoir traiter quelques fois mais pas forcément une provision pour un an.

Nous ne sommes pas médecins, et si nous pouvons nous auto-médiquer  sur des pathologies légères et courantes, nous ne jouerons pas avec notre santé et utiliserons notre assurance voyageur et les hôpitaux locaux en cas de besoin.

Je vais donc vous lister ci-dessous ce que nous avons choisi de prendre avec nous.
L’ensemble des médicaments a été reconditionné dans des sachets.
Ce reconditionnement permet un gain de place évident mais facilite aussi la recherche du bon traitement puisque les plaquettes sont groupées et que chaque sachet est identifié avec le nom du médicament, les utilisations et la posologie.

Dans la trousse on met aussi dans un ziploc les ordonnances et les carnets de vaccination

Petite astuce, on trouve très facilement sur Internet les notices de tous les médicaments ainsi que la DCI (Dénomination Commune Internationale) équivalente au nom commercial du médicament recherché.

Vous trouverez ci-dessous le contenu de notre trousse qui n’est en aucun cas une trousse idéale ou exhaustive mais celle que nous avons choisi de constituer pour ce voyage avec l’avis de notre médecin.

Paludisme : Malarone / Atovaquone x 2 boites (curatif ) et anti moustique Tropiques
Notre voyage étant de longue durée nous ne pouvons pas prendre le traitement en préventif ce qui est généralement le cas lors de vacances, cette maladie étant très présente, nous contracterons donc sûrement le paludisme à un moment de notre voyage.

Douleurs et fièvre : Doliprane 1000 x 4 boites / Tramadol x 2 boites
Doliprane pour les douleurs et fièvres courantes let Tramadol en cas de douleurs de forte intensité

Douleurs dos : Anti-inflammatoire Ibuprofène + protection gastrique
Le dos … un soucis récurrent chez Madame un peu en kit de ce côté là !

Nausées & transit : Domperidone x 1 boite Lopéramide x 2 boites
Hygiène parfois limite, nourriture locale, je ne vous fait pas un dessin … essentiels en voyage !

Antibiotique large spectre : Amoxicilyne x 2 boites
Angine, infection urinaire, otite, infection digestive … la liste est longue et ils ont sauvé la vie de l’homme en Inde après avoir bu du lait de chameau à Pushkar !

Infection urinaire : monodose x1
Ok ça n’arrive pas tous les jours … mais si tu as déjà eu … tu sais !

Piqure / démangeaisons : Bétaméthasone crème
Une crème « couteau suisse » pour les affections cutanées

Colyre oculaire : Monodoses
Irritation de l’oeil (sable), conjonctivite.

Blessures : Désinfectant et pansements de diverses tailles
Strips / Bande autoadhésive maintien / Compresses / Tulle gras
De quoi soigner les petits bobos sur la route (seulement quelques exemplaires de chaque)

Accessoires
Thermomètre / Lame chirurgicale / Pince tique / Pince épiler

Bref ça parait beaucoup sur le papier mais une fois bien organisé, on se retrouve avec une trousse d’environ 20cm pour tout ce qui est médicaments et une petite boite pour les blessures. Facile à caser dans un placard du Defender !

Et au niveau budget ?
Pour les médicaments nous avons eu à régler le traitement contre le paludisme soit 17,43 euros x 2 et les vaccins pour la fièvre typhoide soit 48,50 euros x 2 (nous avons envoyé à notre mutuelle pour voir si elle prend en charge).
A cela on rajoute quelques articles de parapharmacie : bandes, strips, Insect Ecran.
Bref un budget tout à fait raisonnable pour ce type de voyage.


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Raph & Lyl’s

Aménager un Defender : Etape 4 : Isoler phoniquement et thermiquement


On a déjà abordé ce point dans l’article Aménager un Defender : Etape 1, mais l’isolation tant phonique que thermique d’un defender est de base inexistante.
On ne se rend par forcément compte car on est habitué à des voitures ultra silencieuses et très bien isolées, mais c’est au point que l’on n’entend plus la radio passé 80 km/h et qu’au moindre gravillon projeté sur la caisse on a l’impression d’avoir percuté un truc.

Dès le début il était clair pour nous que nous ne souhaitions pas isoler totalement le véhicule.
La première raison est qu’il comporte pas mal de surfaces vitrées qui de toutes façons ne seront pas isolées, nous souhaitons aussi que la cabine de conduite ne craigne pas l’eau et préférons donc la laisser à nu (il y a déjà un habillage d’origine autour des socles de sièges et de la boite de vitesse) afin d’éviter l’humidité stagnante dans les matériaux isolants, enfin nous avons choisi de voyager en Afrique et si nous cherchons à améliorer le confort dans la partie arrière nous n’envisageons pas de chauffer le véhicule par exemple.
A partir de là nous avons choisi une double isolation. La première afin d’améliorer le confort acoustique du véhicule et la deuxième thermique.

Isoler phoniquement un Defender

Pour éviter l’effet caisse de résonance à l’arrière nous avons choisi de poser de l’alubutyl qui a pour effet principal d’absorber les vibrations des parties tollées du véhicule.
Son principe de fonctionnement : un poids important qui stabilise les surfaces. En effet bien que ne faisant que 2mm d’épaisseur, son poids est de 5kg au m2.
Ce produit, référence dans les aménagement de véhicule, est de plus très facile à poser. Présenté sous forme de rouleau adhésif et facile à découper il adhère parfaitement sur les surfaces lisses et dégraissées.
Assez cher à l’achat (environ 25 euros le m2), il n’est cependant pas nécessaire de recouvrir l’ensemble des surfaces, environ 50% des surfaces tollées couvertes suffit à garantir son efficacité.
(Bon par contre faut aimer le bleu et le look vaisseau spatial !)

Isoler thermiquement un Defender

Pour améliorer encore le confort et limiter les variations de température nous nous sommes mis en recherche du meilleur compromis en termes de matériaux.
Dans ce domaine il y a en effet beaucoup plus de choix que pour l’isolation phonique.
Mais après de longues recherches nous revenions toujours sur le même produit : l’Armaflex AF

On te liste ci-dessous les raisons de notre choix :

  • L’Armaflex AF que nous avons sélectionné ne fait que 10mm d’épaisseur, c’est le meilleur rapport épaisseur/isolation du marché. Et dans l’aménagement d’un 4×4 chaque cm compte ! Un isolant plus épais nous aurait fait perdre trop d’espace.
  • Il est facile à installer : sa surface autocollante adhère très bien (nous l’avons collé sur l’alubutyl) et résiste aux fortes chaleurs jusqu’à 85° (idéal sur les carrosseries), il est également très souple ce qui le rend résistant aux vibrations et facile à découper (beaucoup utilisent un cutter ou un couteau mais nous avons trouvé les coupes bien plus nettes avec de banal ciseaux … on vous laisse essayer !)
  • Il permet de lutter efficacement contre la condensation en jouant un rôle de pare vapeur et est imputrescible et antibactérien ce qui lui confère une excellente durée de vie.
  • Enfin, dernier point qui n’était pas dans nos critères initiaux mais qui a son importance dans un voyage en conditions extrêmes, il a une excellente résistance au feu (nous venons également de nous équiper d’un extincteur tant qu’on aborde ce sujet !)

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Raph & Lyl’s

POURQUOI UN TOUR D’AFRIQUE


Commençons par le commencement.

Pourquoi un tour d’Afrique ?
Pourquoi ne pas finir notre tour du monde débuté il y a 4 ans et interrompu pour cause de pandémie mondiale.
(Ou pourquoi pas rester chez nous et se construire une vie normale après tout ?)

L’Afrique est une terre mystérieuse et fantasmée. On connaît très mal ce continent et on a souvent des idées fausses à son sujet.
J’ai toujours rêvé de faire un safari et de voir les animaux dans leur milieu naturel.
Mais l’image de l’Afrique s’arrêtait un peu à ça pour moi il faut bien l’avouer.
Un voyage de quelques semaines en Afrique du Sud ou Tanzanie peut-être à la découverte de ces lieux dont on a tous entendu parler, le parc Kruger, ou celui du Serengeti, pourquoi pas en prolongeant par un séjour à Zanzibar.
Un rêve de carte postale et de publication Instagram mais pas d’Afrique clairement.
De tous les continents l’Afrique est aujourd’hui le moins touristique, le moins connu et le moins accessible pour les voyageurs.
Pourtant l’Afrique n’est pas si loin de nous … beaucoup moins loin que les destinations que nous avons parcourues précédemment.

Lorsqu’il a été question de reprendre la route (la sédentarité ne fait clairement pas parti de nos plans à moyen terme) la première idée était bien évidemment de reprendre le cours de notre itinéraire initial et donc de rejoindre l’Amérique du Sud.

Cependant notre première aventure en pleine pandémie nous a rendu un peu méfiant sur le fait d’être dépendant en permanence de solutions de transports et d’hébergement.
Quand les hôtels et les aéroports ferment, le backpacker est bien en peine !

Nous cherchions donc un mode de voyage qui nous permette d’être encore plus autonomes, encore plus minimalistes et totalement libres dans notre façon de voyager.

Le 4×4, ou le van ou ou le camion (on est passé par à peu près tous les modèles de véhicules terrestres avant de se décider, on a même envisagé rapidement la moto et le vélo) nous est donc apparu comme une solution idéale, nous permettant à la fois de nous déplacer mais aussi d’y dormir, d’y cuisiner et de disposer d’eau et d’électricité.

Pour autant si le véhicule réglait le problème du transport une fois sur place, il fallait bien déplacer la bête et son équipage jusqu’au point de départ ce qui signifiait shipping du véhicule et billets d’avion sur environ 9 000 km.

Breaking news : Au niveau du détroit de Gibraltar la distance qui sépare l’Europe de l’Afrique est de 14,5 km et il faut moins d’une heure en Ferry pour changer de continent

A ce moment nous avions découvert un couple de voyageurs qui parcourait l’Afrique à bord d’un van.
Les Marioles Trotters, leur van Léon et leurs 4 années d’aventures sur ce continent ont rendu tangible ce projet.
On a pu entrevoir à travers leurs partages la beauté et la diversité de ce continent, la richesse des cultures et des traditions, la simplicité, la gentillesse et l’incroyable résilience des populations.
On a pu grâce à eux imaginer vivre l’Afrique autrement que ce qu’on avait toujours envisagé. Se confronter réellement à ce continent, partager le quotidien des populations, vivre simplement, s’adapter aux éléments et aux conditions difficiles et découvrir ses merveilles.

Bref l’imaginaire était en route et le projet prenait forme. Rejoindre le Maroc et entamer la descente du continent par la côte ouest.

L’objectif ?
Dans l’absolu un tour d’Afrique, rejoindre le Cap et remonter jusqu’en Egypte … mais nous sommes très bien placés pour te dire qu’entre ce que tu prévois et la réalité il y a parfois quelques adaptations à faire !

La durée ? aucune idée … le tout c’est de partir que ce soit pour un an, deux ans, cinq ans, une vie … seul l’avenir nous le dira et nous nous adapterons comme toujours !

On t’emmène ?

QUAND RIEN N’EST PREVU, TOUT EST POSSIBLE
Antoine De Maximy